Le 7 mars 2005, le Conseil a finalement adopté, dans des conditions discutables, ce que l’on appelle sa « position commune ». Celle-ci reposant sur l’accord politique, conclu le 18 mai 2004 et ne bénéficiant plus objectivement d’une majorité qualifiée déjà bien fragile, il est difficle de qualifier ce texte autrement que comme une position peu commune.
DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL concernant la brevetabilité des inventions mises en œuvre par ordinateur
Considérant 1
La (…)
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brevets-logiciels
Rubrique dédiée à l’une des dérives les plus grotesques de la Propriété Intellectuelle
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Position (peu) commune du Conseil
15 mai 2005, par Gérald Sedrati-Dinet (gibus), Rene Paul Mages (ramix) -
Qu’est-ce que le logiciel a de si special
14 mai 2005, par Gérald Sedrati-Dinet (gibus), Rene Paul Mages (ramix)Tant la nature économique qu’épistémologique du logiciel soulèvent des questions qui lui sont propres et qui rendent les brevets logiciels tout à fait inappropriés.
La nature économique du logiciel comprend des caractéristiques qui n’existent dans aucune des industries traditionnelles : Le logiciel est de la pure information : il peut être publié sur Internet avec des coûts de distribution marginaux nuls. Un logiciel développé par un seul programmeur (par ex. le noyau du système (…) -
Dix mythes concernant la directive sur les brevets logiciels telle que proposée par la Commission
9 mai 2005, par Gérald Sedrati-Dinet (gibus), Rene Paul Mages (ramix)Article original de Reiner Bakel
http://wiki.ffii.org/BakelsMyths0405En
Remarque de l’éditeur : Cette démystification s’applique également à la position peu commune adoptée par le Conseil le 7 mars 2005, puisque cette dernière ne résoud aucun des points ci-dessous. 1. « La directive ne concerne pas les logiciels ordinaires mais seulement les téléphones mobiles, les machines à laver contrôlées par ordinateur, etc. »
La vérité est que l’exigence d’une « contribution technique » est aussi (…) -
Les brevets logiciels en Europe une courte introduction
11 avril 2005, par Gérald Sedrati-Dinet (gibus), Rene Paul Mages (ramix)Apprenez en 20 minutes les tenants et aboutissants de la bataille en cours à Bruxelles sur les brevets logiciels. L’essentiel du débat réside dans quelques points très simples. Lorsque vous en aurez pris connaissance, vous serez à même d’écrire des articles bien informés sur un drame politique aux vastes conséquences.
Pourquoi tant de tapage autour des brevets logiciels ?
Un brevet est un droit pour avoir un monopole sur une invention. Un inventeur potentiel indique la portée des (…) -
Boucliers-communs-contre-les-brevets-logiciels
8 avril 2005, par Rene Paul Mages (ramix)Construire un portefeuille de brevets est une option difficilement réalisable pour la défense de la communauté du logiciel libre/opensource. Cependant cette communauté a une certaine chance d’utiliser l’état de l’art à son avantage, particulièrement si elle le fait de manière efficace et réalise le potentiel d’insécurité juridique inhérent au système des brevets logiciels. Une publication défensive, comme cela a été proposé dans des initiatives comme celle du Foresight Institute, apparaît (…)
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Brevets sur des invention mises en œuvre par ordinateur ou purs brevets logiciels
4 mars 2005, par Rene Paul Mages (ramix)Brevets sur des invention mises en œuvre par ordinateur ou purs brevets logiciels : que se cache-t-il derrière un intitulé ?
Ce texte essaie d’expliquer pourquoi autoriser les brevets sur les inventions mises en œuvre par ordinateur — comme c’est défini dans la proposition de directive — n’est pas différent d’autoriser de purs brevets logiciel et, de la même façon, pourquoi les opposants à la brevetabilité des inventions mises en œuvre par ordinateur parlent toujours d’une directive sur (…) -
Proposition de la Commission et Business Software Alliance (Mingorance)
25 février 2005, par Rene Paul Mages (ramix)Pourquoi tout ce bruit au sujet des brevets logiciels et de la proposition de la Commission européenne du 20/02/2002 pour légaliser les brevets sur les programmes informatiques ? Que vient faire BSA là-dedans ?
NB : l’article original a été écrit en 2002.
Article original en anglais
http://swpat.ffii.org/papers/eubsa-swpat0202/intro/index.en.html
Imaginons que vous soyez à la tête d’une petite société de création de logiciels. Vous avez écrit une puissante application. Ce logiciel (…) -
Comment le Conseil autorise les brevets sur de purs logiciels avec son texte du 18 mai 2004
19 février 2005, par Gérald Sedrati-Dinet (gibus), Mathieu Deschamps (mathdesc)Ce document explique, point par point, comment le Conseil dans sa proposition du 18 mai 2004 pour « une directive sur la brevetabilité des inventions mises en œuvre par ordinateur » autorise purement et simplement les brevets sur les logiciels et sur les méthodes d’affaires, au moyen d’un exemple de brevet européen accordé sur une méthode d’affaire. Puisque que la version du Conseil ne fait que reprendre et codifier les pratiques existantes de l’Office européen des brevets, il est assez (…)
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Étude sur l’interaction entre la loi sur le droit d’auteur et le droit des brevets
16 février 2005, par Gérald Sedrati-Dinet (gibus), Rene Paul Mages (ramix)Article original de Christian « Beauprez »
http://codeliberty.org/defence.html
Introduction
La brevetabilité des logiciels fait peser une menace directe sur les auteurs de logiciels. Dans des articles précédents, tels que « Communication à la FFII du 14/04/2004 », « Pourquoi les brevets logiciels sont illégaux » et « Brevetabilité des logiciels : présomption fatale » j’affirmais que : les engagements internationaux nous obligent à protéger les programmes informatiques au titre d’« (…) -
Logiciel et liberté d’expression
7 février 2005, par Rene Paul Mages (ramix)Les logiciels sont des écrits. En tant que tels, ils doivent être soumis au régime du droit d’auteur (dans son acceptation étroite) ou à la protection par le secret industriel, et non à la loi sur le brevet. En tant qu’écrits, les programmes doivent être protégés contre toute tentative du gouvernement visant à restreindre la liberté d’expression. Les arguments légaux ou politiques, même bien intentionnés n’en sont pas moins dans l’erreur, s’ils engendrent censeurs et censure ; les désigner (…)